Agence CAPA
presse

Ces dernières années, le rugby professionnel a été marqué par des fins de carrières prématurées. En cause : les séquelles des commotions cérébrales. Petit à petit, le tabou se fissure. Les staffs médicaux s’étoffent, les protocoles commotions sont fréquents et les joueurs parlent.

Mais loin des budgets de TOP 14, loin de l’arbitrage vidéo et des grands écrans, les joueurs amateurs ont-ils pris conscience du danger ? Chaque week-end, ils sont 360 000 à défendre leurs couleurs avec passion. Ils sont autant à risquer d’abîmer leurs cerveaux.

Je m’appelle Lucie et j’ai commencé le rugby à 13 ans. Des blessures j’en ai eu. Je les ai soignées avant de jouer à nouveau. Mais lors des 4 commotions cérébrales que j’ai vécues, je suis toujours retournée sur le terrain beaucoup trop tôt. Je n’ai vu aucun médecin et ne me suis inquiétée de rien. Aujourd’hui je n’ai aucune séquelle. J’ai de la chance.

Je suis journaliste et je vais vous raconter à quel point nous sommes nombreux et nombreuses à sous-estimer les chocs à la tête. Je vais vous raconter l’histoire de ceux qui n’ont pas eu de chance, ceux qui ont pris un deuxième choc, coup sur coup. Je vais vous raconter les progrès à tâtons, le déni collectif et la culture du sacrifice qui expose nos cerveaux. 

Production
Anthony Orliange
Écriture
Lucie Ducos-Taulou
Réalisation
Lucie Ducos-Taulou
Image
Thomas Jaurand
Montage
Antoine Courtot
Format
38 min
Date de diffusion
20 octobre 2025